Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/12/2007

Le Louchebem, restaurant, paris 1er arrondissement

028a3997362fc1474d9bff4dd0dd26c7.jpg

Le coeur de Paris bat au Louchebem - ou louchébem - entre tradition des marchés des halles, argot local de titi parisien, tradition culinaire authentique et finesse de goût. La rudesse conviviale des professions de bouche et de boucherie de la capitale se retrouve dans le service, franc, pince-sans-rire, efficace sans paraitre pressé de ces garçons de boucher aux tabliers traditionnels.

Le décors respecte lui aussi cette tradition du quartier des bouchers des halles, entre sobriété carrelée et rouge et blanc des nappes de brasserie.

 

La viande dans ses tons bleux et saignants favoris est façonnée selon les plus beaux classiques du genre. Les plats n'appellent pas des menus aux multiples étages. On vient ici pour goûter une belle pièce de viande, tout simplement, délicieusement avec complicité des serveurs et amours des cuisiniers. L'aiguillette de boeuf à la ficelle est bouillie, dressée en assiette creuse avec un peu de bouillon, entourée de légumes et accompagnée d’un canon d’os à moelle.

 

Les accompagnements ne jouent pas les supplétifs d'un plat en manque de souffle : une purée écrasée de pommes de terre offre une beau support à un trio de gigot rosé, filet de cuisse de boeuf saignante et jambon braisé. Quelques frites faites "maison" et bien salées se plaisent en faire valoir d'une belle côte de boeuf, entrecôte ou tout simplement d'un tartare finement piqué d'herbes, condiments et épices.

 

Pour parler louchebem, c'est simple... prenez la première consonne des mots et placez là à la fin du mot tout en la remplaçant en début par un la lettre "l". Pour finir, rien de tel en fin de mot qu'une terminaison argotique typiquement en "ème", "muche" ou encore "oque".

 

Quelques mots du largonji -jargon - des louchébems :

boucher = louchébem
gigot = ligogem
femme = lamfé
monsieur = lesieum


cher = lerche
douce = loucedé ou loucedoc
fou = loufoque 

patron = latronpuche
Portefeuille = larfeuille
sac = lacsé

 

Contact :

31, Rue Berger, 75001 Paris
Tel : 01 42 33 12 99 - Fax : 01 40 28 45 50

 

Crédit Photo : DodoPappa

05/12/2007

TraMeZziniMag : coup de coeur

cliquez pour agrandir :
f7682052393f12af2ef15922e93ed4ff.jpg

26/11/2007

Tokajsky Vyber, Slovenské - Tokay de Slovaquie

ed4224c468b9634f3f86f62a07c6e0bb.jpg

Contrairement à l'Alsace, 565 hectares de terres slovaques pourront toujours produire du "Tokay", cette merveilleuse appellation qui couvre les vins blancs liquoreux uniques du patrimoine hongrois et donc slovaque.

 

Les "Tokajsky" slovaques sont moins connus que leurs homologues hongrois mais ces derniers n'ont rien à envier à leurs cousins.

 

92ff23fc4b4963b3b438bf9401778355.jpg

Témoin de mes dégustations amoureuses des petits grains blonds confits, ce "Tokajsky Vyber", 5 "Putnovy", l'équivalent des "5 puttonyos" hongrois qui mesurent la teneur en sucre naturel sur une échelle de 3 à 6. Ici, 5 signifie donc toujours une teneur supérieure à 120grammes.

 

Le verre est magnifique, illuminé, finement cuivré, et avec dynamisme, tonicité, envouté par une robe limpide, éclatante.

Malgré ses 5 étoiles, le sucre semble s'être totalement fondu dans des arômes extraordinaires de marmelade de coing et de réglisse.

 

Ma note : 8,5/10 pour ce Tokay Slovaque à la hauteur de bien des hongrois !

 

08:35 Publié dans Slovaquie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Tokay, slovaquie, Tokajsky

18/11/2007

Pommard, Clos des Epenots, domaine du château de Meursault

5ecf237bcf9e51c74ae25eac7b093296.jpgLe clos des épenots se situe au nord-est de Pommard dans la bande médiane des coteaux, la place des premiers crus de l'appelation entre les petits au nord et les grands épenots au sud. Les coteaux de Pommard sont marneux à croûte et socle calcaires drainants. Un terroir particulièrement adapté à la confection de grands vins rouges racés sur le pinot noir.

 

Robe opaque, brisage délicat, ce vin exprime de l'élégance, la retenue, puis se libère avec classe dans un tournage explosif.

La bouche révèle une belle acidité accompagnée d'astringence. La tenue alcoolique est intéressante sur des tons poivrés, de cuir naissants et de beaux tanins. Un caractère masculin bien affirmé et caractéristique du versant nord des coteaux de Pommard.


Ce beau pommard de 9 ans pourra encore vieillir et se fondre.

 

Ma note : 8,5/10 pour un prix supérieur toutefois à 40 Euros.

 

Jacques Boisseaux et son oenologue Jean-Michel Mitanchey disposent de 60 hectares de valeur sûre, à visiter avec bonheur !

22/10/2007

Mourvèdre rosé Siméoni, vin de pays de l'Hérault

dc950f20e0450a9e9f941edc39e749d6.jpg

La libellule Siméoni signe ici un "rosé de saignée", et exprime comme elle la vivacité, la liberté et la fragilité. Oui, mais avec la complexité, la finesse et la force d'une extraction de cépage rouge intense, authentique, le mourvèdre. Une expérience rare, tentée avec audace par des amoureux du vin et sélectionné avec passion par Marion, caviste engagée sur les vins naturels.

 

Le "Mourvèdre" sur damier rose et blanc est un pari de fraîcheur sur un cépage à la réputation plutôt austère. Quelle modernité ! Reprendre les codes d'une tendance "bistrot chic" et printanière légère sur une base solide, classique voir "has been" de rouge corsé et puissant, sauvage et rude : bravo !

 

Le rosé de saignée est limpide, lumineux tendant vers le rouge pâle en bouteille ; très beau au regard. Le nez de fleurs d'accacia introduit bien l'essai de mode et le support de fruits confits assure une appréciation de goût des plus larges.

 

La bouche est d'une belle conclusion : gourmande, gaie, acidulée, ronde, avec la tenue d'un mourvèdre de saignée ! Unique !

 Simplement bon !

 

Ma note : 6,5 pour ce vin "bonbon" qui est aussi spontané et rose que Marie-Antoinette Coppola et qu'elle aurait sans doute aimé à croquer ..

 

Contact :

http://www.domainesimeoni.com/

15/10/2007

French red wine in a Tesco, england - vin rouge français dans un supermarché anglais

- Sans commentaires - 
8a06634be217bd2bd301b4e894facf37.jpg

08/10/2007

La mer comme cave à vin

Chateaubriand doit s'en amuser depuis son tombeau. Il n'est plus seul au milieu des flots, et le poète accueille certainement quelques fioles de bon nectar avec bienveillance.
Dommage que ces bouteilles soient de simples "Anjou village", mais les amateurs s'en sont régalés faisant mouche sur chaque dégustation à l'aveugle.
Les rouges immergés semblent connaitre un vieillissement plus lent tandis que les blancs développent plus - ce qui n'est a priori pas un avantage - les arômes transmis par leur barrique d'élevage.


L'expérimentation d'un an ayant été concluante, les manoeuvres ont pris de la solennité avec l'enfouissement en domaine marin de 300 bouteilles de Bourgogne blanc et la même quantité de Crozes-Hermitage - rouge - avec fermeture des goulots à la "cire dure".


La baie aux plus grandes maréees d'Europe "masse le vin" à 15 km/heure - 8 noeuds - et lui apporte une protection UV optimale, une température stable - entre 9 et 12 degrés toute l'année - et un taux d'hygrométrie parfait.
Ce massage serait, selon les amoureux de la mer et du vin à l'origine du projet, responsable de la relative jeunesse des vins en sortie de mer et de leurs arômes plus arrondis.


A quand le vieillissement en orbite géostationnaire autour de la terre ?


François René, je vous dédie cette note.

 

Date de la première dégustation : 10 juin 2007