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14/01/2008

Charlie et la chocolaterie, Tim Burton

925577b6ac25aff882291d7f72f6774d.jpgWilly Wonka est un personnage esthétique. Il défie les perspectives, libère les couleurs et canalise mal son imagination.

Sa froideur relationnelle, il la compense par un goût immodéré pour le chocolat. Vous savez, cette gourmandise royale qui libère des hormones anti-déprime.

 

Billy est tout l'inverse, ce jeune garçon a la chaleur et solidarité familiale chevillées au corps.

Le chocolat pour Billy, c'est une tablette par an ... pour son anniversaire.

Les perspectives, il les contemple mais sa pauvreté l'en tient à l'écart. Mais ce n'est pas un problème.

La vie n'est pas dans les perspectives et l'argent.

 

La vie de Willy a la couleur de son usine, grandiose et triste à la fois. Et puis, que deviendra la fabrique géante une fois son propriétaire disparu ?

 

Willy organise un jeu mondial : un must de marketing relationnel. Cinq "golden tickets" sont dissimulés dans cinq tablettes de chocolat Willy Wonka et dispersées de par la planète.

Les cinq heureux élus pourront visiter cette étrange usine et un élu aura le présent suprême !

 

S'ensuit un délire artistique sublime entre excentricité colorée et vengences exquises.

 

Un film à la fois beau, moral, asymétrique, esthétique, déconcertant et tout à la gloire de ce maestro génial qu'est Johnny Depp.

Un rictus, un sourire, une démarche, Johnny inonde l'écran de sa présence gourmande, fascinante, telle une hormone libérée par le chocolat.

 

Mon appréciation : 9/10. A voir en famille !